
Informations utiles: quelques conseils
Chaque année, vous êtes nombreux à partir aux sports d'hiver. Malgré une certaine augmentation du nombre de blessés, cette pratique doit être encouragée en raison de ses bénéfices pour la santé. Pour éviter les accidents ou en limiter la portée, la prévention s'impose.
Voici sept conseils de base pour skier en sécurité:
Préparez-vous physiquement
Avant le départ pour les sports d'hiver, il est essentiel de se préparer physiquement. Afin de maîtriser les risques, vous devez muscler vos jambes, assouplir vos articulations et travailler votre équilibre. Environ un mois avant le départ, en plus d'exercices de gymnastique, VTT, footing et cardio-training sont, par exemple, d'excellentes disciplines en vue des sports d'hiver.
Faites régler vos fixations par un professionnel
Chaque année, des milliers de skieurs sont victimes de la forme la plus grave de l'entorse du genou, la rupture du ligament croisé antérieur. En ski alpin, plus d'une entorse du genou sur deux est la conséquence directe d'une fixation mal réglée. Aujourd'hui, moins de 10% des fixations sont ajustées correctement. A chaque saison, vous devez faire régler vos fixations par un professionnel utilisant la norme française AFNOR, laquelle prend en compte le sexe, le poids et la longueur de la semelle de la chaussure.
Faites régulièrement un test d'échappement
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Ce test a pour objectif de vous assurer du bon fonctionnement des fixations. Après avoir bloqué de part et d'autre un ski avec les bâtons plantés dans la neige, le skieur effectue une torsion de jambe avec le genou légèrement fléchi afin d'échapper sa chaussure de la fixation (cet échappement ne doit être ni trop dure, ni trop facile). Faites ce test en dedans et en dehors, et pour chaque ski.
Protégez vos yeux
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Même si le temps est nuageux, portez des lunettes de soleil de catégorie élevée (3 ou 4) et portant la norme 'CE'. En effet, la réverbération due à la neige augmente considérablement l'intensité des rayons du soleil. La neige réfléchit 85% des rayons ultraviolets. Par ailleurs, en altitude, la quantité d'UV reçue augmente de 10% tous les 1.000 mètres. Privilégiez les modèles enveloppants. Les enfants aussi doivent porter des lunettes de soleil!
Protection de la peau
Le froid, le vent, la neige et le soleil agressent votre visage. Contre les rayons du soleil, il est impératif d'appliquer une crème protectrice d'indice très élevé contre les UVA et B. Et ne négligez ni votre cou, ni vos oreilles, ni vos lèvres.
Conseils nutritionnels
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Le froid, le vent, le soleil, l'air sec de la montagne sont des conditions auxquelles nous ne sommes pas habitués. Aussi, il est important de faire attention à son alimentation pour aborder le ski dans la meilleure forme physique possible. Il est donc fortement conseillé d'augmenter sa consommation de fruits et légumes et de produits frais, particulièrement riches en antioxydants.
Par ailleurs, ' manger gras protège du froid ' est une idée reçue. Privilégiez plutôt les pâtes et les féculents qui contiennent des sucres lents et qui libèrent progressivement l'énergie dont vous aurez besoin.
Port du casque obligatoire pour les enfants
Les traumatismes crâniens, les lésions de la face et du crâne sont très fréquents chez les enfants. Ces lésions sont potentiellement graves. Chez les enfants de moins de 11 ans, elles surviennent le plus souvent lors de collisions. Contre tous ces risques, il existe une protection : le port du casque. Choisissez-en un portant la norme EN 1077.
Informations utiles: enfants au ski
Bien préparer nos skieurs en herbe
Dès trois ans les tout-petits peuvent s'initier aux plaisirs du ski. Pour une familiarisation réussie avec ce sport de glisse, il est nécessaire de respecter quelques recommandations de base.
L’enfant et la vitesse
Comme l'adulte, l'enfant doit acquérir certaines règles de conduite en montagne avant de se lancer sur les pistes en toute sécurité. Fonceur, imprudent et casse-cou, les enfants aiment la vitesse mais ignorent les règles de priorité sur les pistes. Afin de limiter les risques, ils doivent connaître les règles de bonne conduite en montagne. Les écoles de ski sont là pour ça.
L'Association des Médecins de montagne (en France) insiste sur le port du casque. Recommandé pour les enfants de 4 à 12 ans, il protège efficacement en cas de chute, mais également lors de chocs directs comme les collisions, dont les enfants sont souvent victimes. En effet, leur perception visuelle portant sur un champ moins étendu que celui de l'adulte, ils anticipent moins sur l'obstacle, d'où un nombre important de collisions, pouvant provoquer des traumatismes crâniens. Un enfant ne doit jamais skier seul.
L’équipement
Pour les chaussures, il doit s'y sentir tout simplement à son aise, le talon fixe. Sachez que des semelles usées ou encombrées de neige retardent le déclenchement des fixations, susceptibles d'entraîner de dangereuses torsions des genoux. Apprenez à votre enfant à décoller la neige sous ses semelles systématiquement avant de chausser.
Le réglage des fixations dépend de l'âge et du poids de l'enfant. Il doit donc être réalisé chaque année par un professionnel.
Inutile de superposer les chaussettes. Elles contribueraient à retarder la commande du pied lors des mouvements. Une paire de collant doit suffire à maintenir les pieds au chaud.
Juste avant de chausser les skis, assurez-vous d'avoir réglé les fixations et que l'enfant a bien intégré les règles de conduite sur pistes (priorités, stationnement, signalisation).
Appliquez-lui de la crème solaire et emportez-la avec vous, faites-lui faire quelques mouvements d'échauffement et enfin, commencez par une piste facile.
Les vêtements
Ni trop chaud, ni trop froid, ni trop serré ni trop ample. Un enfant doit se sentir à l'aise dans ses vêtements. Là encore, un gros pull en laine est préférable à une superposition de pulls fins et synthétiques.
Pensez aux collants, ils protègent très efficacement du froid et dispensent de chaussettes.
Pour les tout-petits, la combinaison intégrale est fortement recommandée.
Et bien sûr, la cagoule, préférable au bonnet, afin de protéger le nez et les oreilles sous le casque, les gants ou les moufles, les indispensables lunettes de soleil et enfin le masque.
Les yeux des enfants sont particulièrement sensibles
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Jusqu'à l'âge de 13 ans, le cristallin ne joue pas son rôle de barrière naturelle. Ainsi, les rayons peuvent facilement atteindre la rétine provoquant des lésions.
Puisque même sans éblouir, les UV sont responsables de brûlures, portez des lunettes de soleil bien enveloppantes, même si le soleil est voilé. L'idéal est de vous munir d'une paire de lunettes adaptée à la forte réverbération sur la neige, c'est-à-dire équipée de verres fortement absorbants et fermée par des caches sur les côtés.
La catégorie CE des lunettes de soleil renseigne sur la filtration UV des verres. Pour vous protéger, choisissez une catégorie 3 minimum et plutôt 4 pour la montagne et les enfants. Cette catégorie doit être clairement étiquetée sur la paire de lunettes, avec le « CE » (norme européenne).
Et enfin, pour continuer à apprivoiser le soleil sans danger, appliquez même par temps gris une crème solaire anti-UV A et B. Emportez votre tube de crème avec vous afin de renouveler cette protection toutes les deux heures. Au moins pour les premiers jours, choisissez un indice de protection maximum, que les peaux claires et les enfants devront utiliser durant tout leur séjour.
Les sticks à lèvres d'écran total sont également très utiles. Ils peuvent aussi servir à protéger le bout du nez et les lobes d'oreilles.
Mais encore…
Les nourrissons et les jeunes enfants étant particulièrement sensibles au froid, ne les exposez pas trop longtemps, immobiles dans une poussette ou dans un portage sur le dos.
La faim et la déshydratation sont responsables de la fatigue et donc d'accidents. Le petit-déjeuner doit donc constituer un vrai repas (lait + fruits ou jus de fruits + céréales + tartines). Glissez dans ses poches des barres de céréales, de chocolat ou des pâtes de fruits. Faites boire votre enfant régulièrement, particulièrement s'il fait grand soleil.
Informations utiles: soleil et neige
Pas de ski sans lunettes
Ophtalmie des neiges et kérato-conjonctivite aux UV peuvent gâcher vos vacances aux sports d'hiver.
La prévention est simple, ne vous séparez jamais de vos lunettes de soleil, même par temps couvert.
Fortement réfléchis par la neige (au même titre que l'eau, le sable, les lampes à bronzer et les soudures à l'arc électrique), les UV représentent un danger pour les yeux. En l'absence de port de lunettes teintées de qualité protégeant des UV, deux types d'affections surviennent fréquemment:
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l'ophtalmie des neiges
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kérato-conjonctivite aux UV
Ophtalmie des neiges
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Elle correspond à une érosion de l'épithélium de la cornée. Très douloureuse et au démarrage brutal, elle survient plusieurs heures après l'exposition des yeux au soleil, souvent la nuit et au retour d'un week-end au ski sans port de lunettes solaires.
L'ophtalmie des neiges se reconnaît facilement lors du diagnostic à un larmoiement, une photophobie (gêne à la lumière), un blépharospasme (contractions involontaires des muscles des paupières) et la sensation d'avoir un corps étranger dans les yeux.
Que le séjour en montagne soit ensoleillé ou non, le risque persiste car les UV traversent facilement le filtre des nuages.
Heureusement, la guérison est le plus souvent sans séquelle en 48 heures environ.
Kérato-conjonctivite aux UV
Les lésions oculaires atteignent simultanément la cornée et la conjonctive. En respectant le repos dans un endroit à l'abri de la lumière et en évitant les mouvements oculaires, les symptômes peuvent diminuer en 24-48 heures. On recourt à une pommade calmante cicatrisante et à un collyre ou à une pommade antibiotique afin d'éviter toute surinfection.
Dans tous les cas, ces affections peuvent être prévenues grâce à des lunettes teintées d'indice 3, voire 4, pour la haute montagne (il faut savoir qu'avec un indice 4, la conduite automobile est interdite). Les lunettes en forme de masque sont idéales, car elles offrent en outre une très bonne protection latérale.
A défaut, préférez toujours les modèles les plus enveloppants.
Informations utiles: les assurances
Vous avez des envies de ski pour cet hiver?
Attention, le ski reste un sport risqué. La vitesse augmente sur les pistes, et la gravité des accidents aussi. Pour éviter qu'une mauvaise chute provoque une avalanche financière, apprenez à slalomer au mieux de vos intérêts. Avec l'assurance assistance.
Skiez sans avalanche financière
Ah les joies de la glisse! A la veille des congés hivernaux, skieurs, snowboarders et autres fous de poudreuse briquent leurs planches, chauffent les anoraks, achètent les dernières accessoires. Et négligent probablement leurs assurances!
Qu'il s'agisse d'un contrat annulation (avant de partir) ou d'assistance (sur place), ils méritent pourtant que l'on s'y arrête. D'abord, parce que les réservations se font de plus en plus tôt, et sont donc davantage sujettes à annulation. Ensuite, parce que, sur les pistes, la moindre fracture peut coûter cher. Si les prix des rapatriements varient énormément d'un cas à l'autre, la facture est rarement insignifiante.
Jusqu'à 17.000 euros
Chez Touring Assistance, le coût d'un rapatriement au départ d'une station de ski varie généralement entre 8.000 et 17.000 euros. Chez Ethias Assistance, les montants oscillent en moyenne entre 1.800 et 5.000 euros.
Même fourchettes de prix chez Europ Assistance, où l’on souligne néanmoins qu’un accident grave peut entraîner 35.000 ou 40.000 euros de frais.
All-inclusive
Beaucoup de tour opérateurs proposent une assurance annulation dans les formules "all inclusive". Mais attention: ces contrats sont calculés au tarif le plus serré, très commercial. Ils ne sont pas forcément mauvais, mais s’avèrent rarement très généreux. Certaines annulations prévoient d’ailleurs un bon à valoir sur un voyage ultérieur, ce qui ne fait pas forcément votre affaire.
Un bon contrat annulation...
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rembourse les dépenses déjà réalisées au moment de la réservation (avion, hôtel, déjà payé, par exemple), même si vous avez tout effectué vous-même (éventuellement par internet);
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peut éventuellement être souscrit à l'année par ceux qui voyagent fréquemment. Le surcoût est de l'ordre de quelques dizaines d'euros par an;
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liste avec précision les cas d'intervention, qui sont très larges. Les raisons d'annulation acceptées peuvent, par exemple, être médicales (accident, hospitalisation), professionnelles (licenciement non prévisible), familiales (séparation, maladie d'enfant en bas âge), personnelles (incendie du domicile), administratives (convocation judiciaire), ou tout autre (l'accident sur la route vers l'aéroport, cela arrive!)
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propose des extensions de garantie (et de prime) pour des voyages coûteux, représentant un gros montant.
Attention, cependant: un contrat, dont la prime représente un pourcentage du prix du voyage, n’est pas une assurance insouciance!
L’assureur peut refuser d'intervenir en cas de certificat médical de complaisance, de licenciement pour faute grave, ou tout autre motif contredisant la prétendue imprévisibilité de l’événement. Les abus de ces dernières années ont rendu les assureurs beaucoup plus regardants au moindre doute.
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Un bon contrat prévoit entre autres...
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l'assistance sur place à la victime (accident, maladie, sons…);
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l'assistance aux accompagnants (ce qui n'est pas toujours le cas dans les assistance vendues comme produit annexes), y compris en matière logistique;
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la venue d'un proche en cas d'hospitalisation;
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le rapatriement de la victime et des proches;
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le retour anticipé en cas de problème en Belgique (cambriolage, décès d’un parent, etc);
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une aide administrative (perte ou de vol de documents, de billets d'avion,...);
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l’envoi d'objets oubliés avant le départ (lunettes, médicaments urgents…);
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l’assistance au véhicule (si souscrite) et son rapatriement.
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ATTENTION: il n'y a pas d'assurance d'accident, de dommage ou de vol incluse dans nos prix affichés.
Veuillez prendre vos précautions! Renseignez-vous auprès de votre assureur.
L'organisateur n'est pas responsable pour les accidents ou vols.
Informations utiles lors de certains de nos voyages: Transport en autocar
Autocars
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Tous les autocars sont équipés de tout le confort comme le ‘jet-régulation’, suspension pneumatique, stéréo/hifi, vidéo, bar avec des boissons, toilettes, etc...
Pendant la nuit, deux chauffeurs expérimentés vous conduisent en toute sécurité à votre destination de sports d’hiver.
En optant pour la formule en autocar, vous arriverez reposé à votre destination et vous gagnez deux jours: vous avez la possibilité de skier le jour de votre arrivée et le jour de votre départ.
Voyage en First Class
Siège confortable
Avec dossier inclinable (20°)
Distance entre les sièges : min. 70 cm
Voyage en Confort Class
Siège relaxant très confortable
Avec dossier inclinable (45°)
Repose-pieds prévu
Distance entre les sièges : min. 80-85 cm
Pour vous, cela signifie: un fauteuil confortable, plus d'espace, vous pouvez donc vous coucher de façon détendue, reposé à l'arrivée
Défense de fumer
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Nos autocars sont toujours non-fumeurs.
Bagages
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Une valise normale maximum (taille maximale: 95 cm en longueur, 60 cm en hauteur et 25 cm en épaisseur) et une paire de skis ou un snowboard + bâtons par personne. Au fil des années, nous avons constaté que les participants emmènent de plus en plus de bagages.
La charge utile des autocars est cependant limitée. Nous sommes donc obligés de vérifier rigoureusement si personne ne dépasse la limite maximale admise. Un surplus de bagages sera irrévocablement refusé.
L’organisateur et l'autocariste ne sont pas responsables pour la perte éventuelle des bagages, ni pour le vol ou la détérioration des bagages.
Lieux et heures de départ
Les lieux et heures de départ seront communiqués plus tard. Ces renseignements sont déterminés selon les souhaits des participants et le nombre de participants. Nous tentons toujours de garder au plus bas le nombre de lieu de départ pour écourter le temps de voyage.
On n’attribue pas de places fixes lors du départ. Lors du voyage de retour les participants choisissent leur place selon la date d'inscription au séjour.
Directives européennes
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Les autocars roulent conformément aux directives européennes concernant le temps de route et de repos.
Ceci implique que que lors de certains voyages il sera fait appel à un service navette ou au ski bus local. Un autocar qui reste sur place ne pourra pas circuler pendant 1 ou 2 jours suite à cette nouvelle réglementation. Nous comptons sur votre compréhension.